Les cheveux tombent et repoussent tout au long de la vie, suivant un cycle naturel qui permet le maintien d’une bonne santé capillaire. Mais lorsqu’elle dépasse un certain seuil et que les cheveux ne repoussent plus, leur chute devient anormale et le crâne se dégarnit : c’est ce qu’on appelle l’alopécie.
L’alopécie peut être passagère ou durable, voire permanente, diffuse ou restreinte à certaines zones du cuir chevelu, soudaine ou progressive. Tout dépend des causes à l’origine de la chute des cheveux, et celles-ci sont nombreuses.
Ainsi, les alopécies diffuses et passagères, qui se résolvent de fait d’elles-mêmes ou via le traitement de leur cause sous-jacente, peuvent découler, entre autres, d’un excès de stress, de carences alimentaires, d’un dérèglement thyroïdien ou d’un diabète non pris en charge, ou encore de la prise de certains médicaments ou d’un état dépressif sévère. Les chutes de cheveux par plaques sont quant à elles le plus souvent liées à une pathologie, comme la teigne ou la pelade, qui nécessitent un traitement spécifique.
Mais la forme d’alopécie la plus fréquente est l’alopécie dite androgénétique. Celle-ci est causée par la combinaison de deux facteurs : un terrain génétique favorisant sa survenue et l’action des hormones sexuelles, appelées androgènes. La présence en excès des androgènes dans l’organisme entrave l’irrigation capillaire, entraînant une chute diffuse et progressive des cheveux qui mène à la fameuse calvitie. Cela explique la plus forte prévalence de l’alopécie androgénétique chez les hommes, dont les taux d’hormones sexuelles sont plus élevés.