Quelles sont les causes d’une perte de cheveux ?
Les cheveux poussent, tombent, puis sont remplacés par de nouveaux venus. Ainsi va le cycle naturel qui assure le renouvellement capillaire, et par là le maintien en bonne santé de la chevelure. La chute des cheveux est donc tout à fait normale jusqu’à un certain degré, qu’on estime, à titre indicatif, correspondre à la perte de 100 cheveux par jour. Au-delà, la perte capillaire est considérée comme anormale et se traduit par le dégarnissement, qui peut être localisé ou généralisé, du cuir chevelu. On parle alors d’alopécie.
L’alopécie la plus courante est, de loin, l’alopécie dite androgénétique. Plus fréquente chez l’homme que chez la femme, c’est elle qui se manifeste par ce qu’on appelle communément la calvitie. Cette prévalence masculine s’explique par les causes de l’alopécie androgénétique. Celle-ci résulte en effet d’une prédisposition génétique qui confère aux hormones sexuelles mâles, les androgènes, des effets nocifs sur la qualité des cheveux et sur leur potentiel de repousse. Tel phénomène a d’autant plus de chances de se produire que le taux d’androgènes est élevé. L’âge constitue également un facteur déterminant du déclenchement de l’alopécie androgénétique.
Bien que plus rares, de nombreuses autres formes d’alopécie existent. Certaines constituent un effet secondaire d’un traitement médicamenteux, ou le résultat des bouleversements hormonaux inhérents à la grossesse et à la ménopause. D’autres sont le stigmate d’une carence nutritionnelle (typiquement en fer, en zinc ou en magnésium) ou d’une pathologie sous-jacente, telle que le diabète ou une maladie thyroïdienne. Enfin, la teigne, qui est une infection due à un champignon, et la pelade, pathologie encore mal connue mais supposée auto-immune, se caractérisent par des alopécies particulières, où les cheveux tombent par plaques.